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Il y avait près de 300 papiers de tailles très variables contenus dans trois boites, une grande et deux petites, plus quelques documents retrouvés dans l’ancien chantier d’Auguste Laé, ancien constructeur de bateaux. Ces papiers s’arrêtent en 1951, année de décès de Jean Laé.
Il y en avait d’autres, notamment dans les dossiers des autres branches de la famille. Récemment des papiers ont été retrouvés lors du déménagement de la maison de Brest et, même, dans un petit meuble jamais ouvert.
Il y a des papiers, qui manquent, qui sont égarés ou ont été détruits, soit pendant la dernière guerre, soit lors de la reconstruction du chantier d’Auguste Laé.
Sur ce total le nom « Laé » figure dans approximativement 75% d’entre eux, comme acheteur, rarement vendeur, bailleur…
Sur le même total, 70% des papiers « Laé » concernent le village de Trégoudan, 20% celui de Rigonou (Camaret) et 10% sont des documents divers.
La grille 48-14
Ces papiers permettent de remonter assez facilement jusqu’à la 8ème génération, du moins pour la branche Laé, ce qui a conduit à la création de grilles, appelées grilles 48, basées sur la numérotation SOSA.
Pour remonter plus loin dans le temps, il faut faire appel aux archives départementales et aux généalogies publiées sur le net. Ce sera détaillé dans le troisième volume « Termaji ». Les informations collectées sur le net vont permettre alors d’élaborer des grilles 711, de la 7ème à la 11ème génération. Dans certains cas il peut même y avoir des ébauches de grille 913. Inversement la pauvreté de certaines lignées peut amener à se limiter à des grilles 47 et 710.
Bien évidemment, plus on remonte dans le temps et plus les informations sont fragmentaires et souvent sujettes à caution.
Origine : le Léon
La famille Laé est originaire du Léon, à la limite entre le haut et le bas Léon, dans un espace assez restreint, compris entre Lesneven et Landerneau. D’ailleurs la plupart des personnes portant ce patronyme (relativement peu fréquent) et citées sur Genéanet ont habité ou habitent encore cette région du Nord Finistère.
Le nom « Laé » apparaît pour la première fois dans un laissez-passer datant du 2 brumaire de l’an 3 (22 octobre 1794), malencontreusement égaré et dont il ne reste qu’un résumé rédigé il y a plus de 40 ans: ce jour-là un laissez-passer a été délivré par la municipalité de Plounéventer, district de Lesneven, pour le citoyen Jean Laé, âgé de 49 ans (en fait 46 car il est né le 4 septembre 1748), et son fils François. Ce laissez-passer mentionne également le nom du grand-père : Jean Le Laé de Kervilar , municipalité de Ploudaniel.
Le nom « Laé » figure encore dans une reconnaissance de dette du 15 brumaire de l’an 5 (5 novembre 1796); Jean Laé habite alors Coatlez en Plouneventer. Ce document aussi est actuellement manquant.
L’orthographe du nom a varié au fil des années allant de La Haie à Laé en passant par La Haye ou Le Lahaie ; pour plus de simplicité une seule orthographe a été utilisée dans toutes les pages : Laé.
Il faut noter, que l’on trouve parfois Le Lay, notamment dans le pays bigouden.
Le frère ainé de François Laé, Louis Laé (1775-1847), cultivateur à Loscoat en Lambezellec, apparaît également dans une reconnaissance de dette.
Les notes manuscrites, qui ont été rédigées il y a plus de 40 ans, sont en parfait accord avec ce que l’on trouve aujourd’hui sur internet, ce qui rend l’absence du laisser passer orignal encore plus regrettable.
Les « Laé » de la 7ème à la 3ème génération
Ils seront repris dans les pages suivantes sous forme de couples : François Laé-Marie Anne Keraudren, Jacques Laé-Marie Laurence Mérour, Auguste Laé-Véronique Quélen et Jean Laé-Marie Mercier.
Plusieurs pages ont été regroupées pour laisser plus de place dans le menu en attendant d’être à nouveau scindées en deux.
03-11 François Laé et Marie Anne Keraudren
03-12 Marie Anne Keraudren se rebelle
03-12 Jacques Laé et Marie Laurence Mérour _ Auguste Laé et Véronique Quélen
03-15 Jean Laé et Marie Urdule Mercier _ Victorine Laé et Joseph Laé
03-31 Auguste Laé-un homme à la côte
La page prévue initialement pour traiter des cousins de Kerloc’h a finalement été déplacée dans Termaji