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Pour pouvoir comprendre le contenu des nombreux documents récupérés il a fallu s’intéresser aux filiations.

 Par commodité cela s’est fait en commençant par le recensement des ancêtres les plus proches, puis par l’exploitation des généalogies publiées sur internet, notamment celles, qui se trouvent sur le site GENEANET.

Il y a eu aussi la recherche dans les archives du Finistère, qui ont été numérisées : Etat-civil, BMS, dénombrement de populations….

Les tables décennales, qui permettent de faire un tri rapide, ne remontent pas avant l’an11. A partir de la révolution on trouve souvent une récapitulation en fin d’année, qui permet de gagner du temps. Au-delà c’est plus complexe, d’autant plus que le texte est parfois à peine lisible

Avec un peu de difficultés on arrive quand même à retrouver une partie de la 8ème génération, mais les informations récupérées sont aussi plus sommaires, notamment au niveau des filiations. Les âges sont très approximatifs. De plus il y a beaucoup d’homonymes. Il y a aussi le cas des enfants morts en bas âge, dont le prénom a été réutilisé. Il peut y avoir là une cause de confusion.

Certaines généalogies publiées sur internet sont alors sujettes à caution.

 On le verra dans les pages du volume 3 « Termaji », qui traite des généalogies collectées sur internet. Il y a même parfois de grossières anomalies .

Pour classer les individus il existe plusieurs méthodes. Dans notre cas ce sera celle de Sosa-Stradonitz.

La numérotation de Sosa-Stradonitz 

C’est une méthode de numérotation des ancêtres pour les généalogies ascendantes. Elle fut mise au point par le franciscain et généalogiste Jérôme de Sosa en 1676

Elle attribue le numéro 1 à l’individu étudié puis le numéro deux à son père et trois à sa mère.

Chaque homme a un numéro double de celui de son enfant (2n) et chaque femme un numéro double de celui de son enfant, plus un (2n + 1).

En général, à partir d’un certain degré, infiniment variable selon les situations, les tableaux sont incomplets, mais la numérotation permet d’en maintenir la cohérence : les ancêtres non connus ont un numéro prévu, fonction de leur place dans l’arbre d’ascendance.

La numérotation prévoit 2n ascendants au degré n. L’augmentation indéfinie du nombre d’ascendants ne peut se produire : on retrouvera nécessairement les mêmes personnages à plusieurs places différentes si on poursuit l’arbre d’ascendance suffisamment loin. Ce phénomène s’appelle implexe. En cas d’implexe, un même ascendant pourrait se voir attribuer plusieurs numéros d’ascendance, caractérisant chacun une de ses places dans le tableau d’ascendance.

En fait ce phénomène pourtant courant n’apparaît pas dans les généalogies en ligne, sauf parfois dans le cas des dispenses de mariage. Cela parait curieux car dans notre cas on a jusqu’à 5 apparitions du même individu.

Les grilles

Des grilles ont été créées pour faciliter le repérage des ascendants. Une première grille figure ci-dessous.

Elle est limitée à la 5ème génération pour plus de lisibilité. J’ai pris le numéro 1; il était plus simple de le faire ainsi; chaque descendant pourra facilement recalculer les numéros.

Les 8 arrière-grands parents de la 4ème génération figurent sur la photographie de la maison Ker Diskuiza.

Les grilles 48

Dans un premier temps 8 grilles ont été construites pour faciliter la lecture des documents récupérés, une pour chacun de mes arrière-grands parents. Elles ont comme base  la numérotation SOSA et elles vont de la 4ème à la 8ème génération ; elles seront appelées « grilles 48 » pour les différencier des nouvelles grilles, qui ont été élaborées pour traiter des générations plus anciennes. Ces grilles « 48 » sont à la base des pages des chapitres 03 à 06. L’ordre des chapitres repose en fait sur la disponibilité des documents : d’abord les Laé, puis les Le Lann…Il ne faut pas me demander pourquoi la famille Le Bihan vient en dernier.

Le faible nombre d’ éléments disponibles pour les ascendants d’ANNE MARIE a contraint à les regrouper dans deux chapitres : 07 et 08. Dans certains cas, il faudra même se limiter souvent à des grilles « 47 ». Les numéros sont alors précédés de la lettre A.

Les pages « Termaji » ou « Effets de zoom » 

Dans la plupart des cas les filiations des « grilles 48 » ont été déduites des documents contenus dans la caisse, des généalogies réalisées dans la famille ou des informations extraites des documents mis en ligne par les Archives Départementales.

Pour valider certaines d’entre elles, il a été fait appel aux travaux de nombreux internautes; du moins ceux, qui ont été mis en ligne, essentiellement sur le site GENEANET.

Comme il restait encore des incertitudes, parfois des incohérences il a fallu aller plus loin dans l’exploitation des informations mises en ligne, avec, chaque fois que possible, une relecture des documents des archives.

Du coup on se retrouve avec une quantité énorme d’informations, qui ont été rangées dans de nouvelles grilles, en gardant le principe d’une grille à 5 générations; dans les deux premières colonnes il y a toujours les deux dernières des grilles précédentes, afin d’assurer une continuité.

Par ailleurs il faut avoir suffisamment d’informations dans la 4ème colonne, sinon on reste aux grilles précédentes.

Il y a pour commencer les « grilles 711« , de la 7ème à la 11ème génération, puis les « grilles 1014« , de la 10ème à la 14ème génération. Enfin il y aura quelques très rares « grilles 1317« .

Exceptionnellement il y aura aussi quelques « grilles 913 » et même des « grilles »610 » pour certains ascendants d’Anne Marie. Comme pour les grilles 47 ou 48 les références Sosa de ses ascendants sont également précédées de la lettre A.

Ces nouvelles grilles sont regroupées dans les chapitres, qui composent le volume  » « Termaji ».  Ces chapitres portaient le nom de « Effets de zoom » dans les précédentes versions mises en ligne sur Jimdo.

Les numéros des chapitres vont de 40 à 59

Toutes ces grilles doivent être mises en jour en permanence en fonction des informations supplémentaires, que l’on peut être amené à collecter. Il peut y avoir des décalages en fonction des mises à jour. Mais finalement cela ne bouge pas beaucoup.

Difficultés de la méthode utilisée

La principale difficulté de la méthode utilisée est qu’elle ne rend pas compte automatiquement des frères et des sœurs. On les retrouve seulement dans des cas où il y a eu des mariages dans la même famille, comme avec les Téphany,  Quélen,  Mercier ou  Le Guen, pour ne citer que ceux de la branche Laé-Mercier…

Dans la plupart des documents disponibles sur le net les auteurs mettent en ligne deux arbres plus ou moins complets: ascendance et descendance

Il manque parfois des frères et des sœurs. Il y a notamment des généalogies des filles Le Bihan, qui très souvent ne citent pas leurs frères. Il y a aussi Marie « Perrine » Penfrat, qui n’apparaît, que très rarement comme fille de Joseph Penfrat et qui, en fait se prénommait  Marie Dominique.

Il y a enfin des confusions, quand le même prénom a été attribué plusieurs fois lors de décès en bas âge.  Il faut alors consulter le dénombrement des populations et remonter dans l’état civil, mais cela n’est valable que pour le 19ème siècle. Au-delà c’est souvent assez difficile à analyser.

Mais il y a surtout le phénomène d’implexe, qui conduit à attribuer plusieurs numéros à un même individu. Au-delà de deux cela devient vite difficile à gérer ; or on arrive parfois à 5 numéros différents. Curieusement je n’ai pas repéré dans les nombreuses généalogies en ligne de situation similaire. Il doit bien y en avoir et il y a probablement un moyen simple de s’en sortir, mais je ne l’ai pas trouvé.

Le numéro 1

Certains généalogistes ont pris comme base leurs petits enfants,  je préfère rester sur le schéma actuel, où je prends le numéro « 1 ». Cela se traduit par un écart de 1 ou 2 générations avec beaucoup des généalogies figurant sur le site GENEANET.

Les années de naissance recalculées

Il y a parfois des écarts suspects dans l’évaluation des années de naissance. On trouve souvent pour la maman 20 ans ou 25 ans. Ces années recalculées sont à prendre avec beaucoup de précautions. L’analyse des dates de naissance réelles sur 3 siècles montre que l’écart moyen entre deux générations est de l’ordre de 30 ans, avec peu de variations entre les familles ou entre les régions même s’il y a des cas extrêmes comme Célestine Potin mariée à 15 ans et 3 mois mais elle a attendu d’avoir 18 ans pour donner naissance à son fils, Edouard.

Les généalogies descendantes

Il y a au moins un cas, où il est nécessaire de regarder une généalogie descendante, celle de le famille Le Lann mise en ligne par lolivier.

Sur cette généalogie on va se concentrer sur la succession de Jean Le Lann arrivé à Roscanvel à la fin du 18ème siècle avec son épouse et ses deux fils. Ils ont eu beaucoup de descendants et on retrouve donc souvent les mêmes prénoms (du parrain au filleul  ou de la marraine à la filleule). Il y a aussi des mariages entre cousins mais plus éloignés que dans le cas des Laé.