Version 5.4_ page 45-31_  décembre 2023

 En se basant sur la numérotation des pages définie au début du volume, on quitte le Pays Bigouden pour revenir dans la presqu’île.

Retour sur la grille de Jean Marie Le Lann

Sur cette grille il y a deux familles Penfrat

Il y a celle de Joseph Penfrat et celle de l’un des nombreux Jean Marie Penfrat, car il y en a plusieurs à Roscanvel à cette époque.

La difficulté principale est le fait, que Joseph Penfrat s’est marié deux fois. Avec Jeanne Carn il a eu plusieurs enfants, dont Pierre Penfrat, Marie Jeanne, qui a épousé Jean Thomas Keraudren ( celui du petit Penty « JTK ») et le Jean Marie Penfrat, qui a occupé Tybian (voir la page 22-11). Peu après leur naissance Jeanne Carn décède. Joseph Penfrat se remarie rapidement avec Marie Thépault, qui lui donne, entre autres, une fille Marie Dominique, qui est prénommée parfois Marie, parfois Perrine, rarement Marie Perrine mais encore plus rarement Marie Dominique. Elle est aussi souvent absente des généalogies mises en ligne, ce qui ne facilite pas le suivi.

Les généalogies en ligne conduisent à Henry et Jean Penfrat. Ils sont généralement installés à Kerguinou mais il y a aussi des Penfrat à Trégoudan au début du 18ème, notamment les couples Bernard Penfrat/Catherine Salaün et Jean Penfrat/Marie Salaün.

Quelle est leur relation avec nos ascendants ?

Comme dans d’autres grilles on retrouve des Thépault, des Harvel, des le Treut…

 De leur côté, Yves Marie Le Lann et Marie Dominique Penfrat ont eu un fils, Jean Louis Marie Le Lann, qui a épousé Louis Virgine Penfrat, petite fille d’un autre Jean Marie Penfrat.

En fait, s’il n’y a pas de confusion, les deux branches se raccrochent au niveau d’Henry Penfrat, avec une génération d’écart. En effet, si les deux mariages ont eu lieu en 1782, il y a un écart de 19 ans entre Joseph et Jean Marie.

La principale difficulté réside dans la filiation Henry→ Jean et la filiation Henry→ Bernard. Elle n’est pas évidente car il y a eu pendant un temps beaucoup de Penfrat entre les villages de Trégoudan, Kerguinou, Kerjean, Kerviniou et même Kerraguennec. Apparemment les Penfrat étaient une large et riche famille, qui se dispersait entre plusieurs villages

Il manque toujours le lien avec les autres Penfrat de Trégoudan, sauf s’il s’agit de branches Penfrat alliées à des branches Carn. Pour mémoire les BMS de  Roscanvel ne commencent qu’en 1640 et ils ne sont pas en ligne (il y a aussi des trous à la suite de l’arrachage de certaines pages).

Jeanne Le Géval

Il s’agit de l’épouse de Jean Marie Penfrat. Les membres de la famille Le Géval se retrouvent parfois avec des patronymes déformés : le plus courant est « le cheval » ; on a aussi « jerael », ce qui peut nous relier à une autre branche Harvel.

La grille 711 de Jeanne Le Géval est intéressante et frustrante à la fois; en effet elle met en scène des noms de famille très connus à Roscanvel : Le Géval, souvent appelés Cheval, les Harvel, les Le Treut (on trouve parfois Le Tutor!!),Goascoz, Carn, Salaün, Thépault, Palud (Pallut)…

En fait on se trouve malheureusement très vite dans une zone, où les informations disponibles sont relativement pauvres. Le grand nombre d’homonymes fait craindre des confusions, surtout, quand les dates de naissance sont recalculées. 

Les essais de consolidation seront faits dans une autre page, si on y arrive. Il est ici nécessaire de se souvenir, que Roscanvel ne comptait que 600 habitants à la Révolution, donc en gros 100 familles / feux et probablement seulement 50 vers1700, répartis sur une vingtaine de villages (hors Trégoudan). Il n’ y avait, que 12 feux quatre siècles auparavant mais ela ne prend pas en compte ceux qui relevaient de l’abbaye de Daoulas ou d’Alain de Rohan. 

Contrairement à l’impression donnée par les premières grilles, il n’y a pas beaucoup de Carn. Par contre il y a des Goascoez, dont 3 Marie Goascoz. D’après Généanet c’est un patronyme typique de Roscanvel mais avec aussi une forte présence dans le Cap Caval au 17ème. 

Il ne faut pas oublier que lors de la bataille de Camaret en 1696 la milice venait du Pays Bigouden et que plusieurs de ses membres se sont probablement installés à Roscanvel.

Le cas des Le Treut est plus difficile à traiter en raison des différentes orthographes  Selon Généanet le patronyme serait originaire des abers. Il est possible également, que le patronyme Auttret soit une variante.