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Curieusement le patronyme  « Laurent », qui est pourtant courant, reste peu renseigné. En fait il est même rare pour la région de Telgruc

Dans la grille de Marguerite Laurent on revient à Crozon, avec des Ely, Pichavant(t) et Bo(e)ssennec.

Toutefois il est probable, que les parents Laurent et Thomas soient de Telgruc (ou des environs). Cela nous ramène alors à la dispense d’affinité. L’origine de la dispense accordée pour le mariage de Magloire Le Fouest et de Marguerite Laurent n’a toujours pas été retrouvée, mais elle est obligatoirement dans l’une des familles D’Hervé, Laurent ou Thomas.

Il existe à Telgruc un autre Guillaume Laurent, marié à Marguerite Marchadour; ce sont probablement les parents de René Laurent.

 En résumé des grilles décevantes avec seulement 4 individus de la 11ème génération, 4 de la 12ème génération et un seul de la 13ème,  avec des patronymes, qui sont courants, du moins sur le territoire de Telgruc, comme Kerspern, Le Fouest, Le Monze, Thomas…. Il y a probablement des liens à retrouver en fouillant un peu plus dans les archives en ligne mais on arrive très vite à la limite, sachant, que, dans la presqu’île, les BMS ne remontent pas très loin dans le temps, contrairement au Léon, comme on le verra plus loin..,

Regroupement à Luzéoc’h

Françoise Kerspern est née à Luzéoc’h en 1823 ; son fils Yves est également né à Luzéoc’h en 1858. Selon la grille d’Yves Le Bihan il apparaît, que Marie Anne Le Monze et Marie Gallou sont aussi nées à Luzéoc’h, cette dernière en 1740 . On donc la même famille sous le même toit, au moins entre 1740 et 1858. La succession se fait par les mères. Au delà il n’y a plus d’information sur le lieu de naissance et il y a en plus des incertitudes sur les filiations.

Du côté des maris c’est évidemment moins net car le nombre de générations accessibles est plus restreint. De plus le lieu de naissance de Pierre Kerspern n’est pas indiqué sur le registre. Celui de son épouse, Marie Mével, non plus. Par contre il est possible,qu’une partie de la famille soit restée à Penanguer. Les Laurent ont habité également Luzéoc’h, appelé parfois Lozéac’h, village en contrebas de la carrière de Menes Luz.

Deux remarques :

_ Les Lozéac’h de Roscanvel, dont il a été question dans le volume 2 ne seraient-ils pas également originaires de Luzéoc’h ? Dans de nombreux cas les patronymes reprennent le nom du village d’origine.

_ Les registres parlent de Penanguer ; Aujourd’hui c’est Pen ar guer en séparant les mots. Par contre à Roscanvel on écrit Penker ou parfois Penjer pour se rapprocher de la prononciation en usage. Il n’y avait pas de règle autrefois. La multiplication des panneaux indicateurs bilingues, tous construits de manière uniforme, risque de faire disparaître les anciennes appellations.

 Il y a néanmoins un problème avec Penanguer. En principe cela devrait désigner un hameau à proximité du village proprement dit. Avec Penanguer on en est  loin ou plutôt on a entre les deux un village qui s’appelle Cosquerou ( le vieux village?). Il faut refaire la carte.