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 Édouard Le Bihan est né le 21 septembre 1919 à Lambézellec, rue de Paris; Brest ayant absorbé progressivement Lambézellec, c’est aujourd’hui  la rue Jean Jaurès. Il y a cependant un doute: il y a eu une rue Jean Jaurès à Lambezellec jusqu’en 1945, année de la fusion de Lambézellec, Saint Marc et Saint Pierre avec Brest. On retrouve Edouard, ses parents et les grands parents Potin dans l’ancienne rue de Brest de Lambézellec, devenue pendant un quarantaine d’années la rue Jean Jaurès avant de prendre son nom définitif : la rue Robespierre. On ne peut pas exclure un risque de confusion, d’autant plus que les archives de l’état civil ne sont pas accessibles.

 Ses parents, Hervé Le Bihan et Célestine Potin s’étaient mariés le 6 mai 1916, à l’occasion d’une escale du Montcalm. Après une fausse couche début 1917, ils avaient décidé d’attendre la fin de la guerre.

Finalement en fouillant dans les dénombrement on les retrouve bien  à Lambézellec en 1921, rue Jean Jaurès.  

 Il y a peu de photos de famille datant des années 20.

En fait il faut attendre les années 30 avec la communion.

Il y a bien évidemment la photo officielle.

Il y a surtout les photographies prises à la ferme du Gouérest avec Hervé à gauche, Pierre Le Bihan encadrant les deux grands-mères. Marie Jeanne Péran à gauche de la photo et Marie Louise Capitaine à droite.

Ici c’est plus compliqué. Il s’agit probablement de Lisette Le Corre, la fille de Tante Annette. Elle était malheureusement infirme.

Sur la dernière photographie on va reconnaître l’oncle Pierrre, Édouard, Hervé et Lisette. mais qui sont les autres? Il y a sa mère, Célestine Potin et les 4 sœurs Tante Annette, Tante Marie, Tante Isabelle, Tante Maria. 

Les deux marins de l’Aisne? Il est possible, que l’un des deux soit Joseph Yves Marie Keraudren, qui a disparu à Mers el Kébir. Fils de Tante Marie, Il était né le 21 janvier 1911. Il avait donc une vingtaine d’années lors de la communion de son cousin.

Il y a peut-être aussi l’oncle Alexandre, le dernier de la famille, né en 1904,  mais les registres matricules de sa classe ne sont pas encore en ligne. On sait seulement qu’il avait le matricule 1563.

Il est cependant curieux de les retrouver tous les deux marins à bord de l’Aisne, où Hervé Le Bihan a été commandant en second de 1927 à 1932.

Il y a ensuite deux photos prises au Lycée de Brest. Édouard a, semble-t-il, redoublé sa terminale.

La première est de l’année scolaire 1935-1936, la seconde de l’année 1936-1937.

Il y avait déjà quelques filles.

 C’est aussi l’époque de la bande noire

Il y a ci dessous deux photos de la luge, avec laquelle Grand-Père et ses copains de la bande noire descendaient la pente située au dessus du trou du diable et qui était recouverte, à l’époque, d’une herbe rase d’une struture très particulière. Il y a d’ailleurs la même herbe à Cornouaille mais d’une couleur bleutée alors que celle de la Fraternité est verte.

 Enfin une photo prise devant l’ancienne porte de Camaret peu avant la guerre. Il y a d’autres photos dans le chapitre 9