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Le projet « Manhattan » du réseau An Dro

Le projet Manhattan ne concernent pas les équipements de la gare de RENNES dont les conducteurs descendent par les piliers, qui la soutiennent; ils  rejoingnent directement les PCB du piano. Cela fait quand même une centaine de conducteurs avec les coupures des abords. Ce nombre comprend les Leds.

Les autres conducteurs, qui sont reliés aux rails et aux divers équipements installés sur les circuits, traversent le plateau pour aller en direction du bandeau des commandes. 

ll y a en fait trois zones :

1_ Autour du pont transbordeur;

2_ la zone intermédiaire qui est en gros comprise entre la table tournante et le pont transbordeur

3_ la 3ème zone, la moins encombrée, se situe autour de la table tournante et concerne surtout les équipements de la gare de HOUILLES et de celle d’ACHERES.

les plaques de dérivation

Les conducteurs jaunes des aiguillages sont regroupés à l’aide de plaques de dérivation 7209. Il en est de même pour les gris des télécommandes (plaques étiquetées noir+blanc) et les conducteurs violets des anodes (étiquette bleu-rouge). Il y a 6 plaques jaunes et 6 plaques grises, plus quelques plaques violettes. Il faudra les répartir différemment car leur nombre est limité.

La refonte du piano en 2021

Les 25 PCB du piano sont désormais répartis en 5 groupes :

de gauche à droite on a

les 5 PCB Traction « T »,

4 PCB, qui regroupent les signaux envoyés par les télécommandes aux inverseurs « AC/INV »,

6 PCB pour la gestion des arrêts en gare et des autres coupures « AP+C »,

5 PCB pour les télécommandes « Tc » et

5 PCB pour les aiguillages « A ».

Cette répartition implique de revoir le cheminement des conducteurs par le réseau de goulottes (le projet Manhattan). 

Pour mémoire le choix de placer la traction à gauche vient du fait, que l’alimentation générale est sur la gauche du réseau. Placer la traction à droite conduit à devoir traverser la pièce, ce qui peut être source de problèmes.

Suppression des nappes

Cela a été l’occasion de se débarrasser des nappes. En effet elles se révèlent à l’usage très difficiles à discipliner en raison de leur rigidité. Par ailleurs les soudures sont fragiles.

Seules celles de la table tournante et du pont transbordeur seront conservées sur une partie de leur longueur car elles se raccordent directement aux boîtiers, qui sont sur le bandeau de commandes.

L’aspect à fin 2021 est le suivant.

Pour le moment les conducteurs ne sont pas tous rentrés dans les goulottes car il faut s’assurer, que les raccordements aux PCB du piano sont bien réalisés. Il ne faut pas oublier, que le nombre total des conducteurs est inchangé quelles que soient les acrobaties faites pour les canaliser.

Les changements ont commencé par le raccordement des aiguillages à droite avec 5 PCB comportant chacun deux colonnes de 8 bornes, une colonne pour les conducteurs bleus (position droite) et une pour la position  déviée (conducteurs de couleur rose). Les aiguillages occupent donc les PCB de 21 à 25.

Les borniers sont coupés en deux pour correspondre aux pupitres; il y a donc une capacité identique: 5 PCB = 10 pupitres pour un maximum de 40 aiguillages. A titre provisoire le passage à niveau a été raccordé à l’un des PCB.

Les télécommandes sont au nombre de 50. Elles doivent se répartir sur 5 PCB. Les PCB suivants seront tous équipés de deux borniers de 12 bornes chacun. Les conducteurs verts raccordés aux bornes A des télécommandes sont raccordés aux bornes vertes des PCB. Les conducteurs blancs des bornes B rejoignent les bornes bleues des PCB. Il reste des places libre sur les PCB mais la densité des conducteurs devient difficile à gérer, si on veut spécialiser les PCB par gare.

Les télécommandes occupent les PCB de 16 à 20.

Les 4 PCB numérotés de 6 à 9 sont peu encombrés car leur seul but est de regrouper les signaux destinés aux inverseurs. Ceux en provenance des télécommandes sont parfois inexistants (circuit bleu); par contre chacun des 10 inverseurs est relié à un interrupteur MOM (action manuelle, qui vient remplacer celle, qui existe dans les inverseurs Märklin) et à un interrupteur MAC  (mise en commun des signaux pour aligner le sens du courant dans deux circuits adjacents). Le fonctionnement des  MAC est dans la page 63-1.

On arrive enfin aux PCB 1 à 5, qui traitent de l’alimentation des circuits. Chacun des PCB doit gérer également les sections isolées du circuit, s’il y en a. Par exemple les voies V30 et v38 pour le circuit jaune. Il doit être raccordé aux Leds bicolores vert/bleu, aux voltmètres et aux ampèremètres, bien que ces derniers soient une source de problèmes. Il faudra d’ailleurs reprendre leur raccordement sur le circuit d’essais Hanter Dro.

Les conducteurs bruns sont sur le bornier vert et les conducteurs rouges sur le bornier bleu.

Le groupe des PCB-Traction  est celui, qui pose pas mal de problèmes en raison des raccordements complexes. ILl va falloir le reprendre rapidement.

Dans le schéma de fonctionnement proposé par Märklin les signaux envoyés par les rails de télécommande sont en courant alternatif et agissent sur des bobines électromagnétiques, donc des relais. Le signal doit être suffisamment fort pour être actif et suffisamment bref pour ne pas détruire les bobines.

Le problème se pose dans le cas des aiguillages enroulés, qui grillent facilement quand on les commande à partir des rails de télécommande. Il n’y a pas de solution simple. Les relais à impulsion, qui sont en fait une simple décharge de condensateur, ne semblent pas vouloir fonctionner de manière régulière ; il s’agit probablement d’un problème de temps de recharge du condensateur.

L’extension du piano

La réorganisation de la répartition des PCB du piano a eu pour conséquence immédiate de revoir celle des relais. Les inverseurs sont désormais regroupés à gauche sous les PCB-Traction. Le système de numérotation n’a pas changé: cela va de 101 à 105. Chacun des PCB accueille deux inverseurs:

INV1, INV10, INV2, INV20, INV3, INV30, INV4, INV42, INV38 et INV5.

il faut encore canaliser les conducteurs.

les relais prennent la suite avec des couples de relais RU sur PCB, suivis de deux relais temporisés RT, chacun déjà monté sur son PCB. Ici  encore il y a du ménage à faire, sachant, que le nombre total de conducteur ne change pas. 

Le changement de sens du courant (inverseur) résulte du changement de position d’un relais bistable, tout comme le passage à niveau. Les arrêts temporisés associent deux relais, un bistable et un monostable, auquel est rattachée la temporisation (désigné usuellement sous le nom de relais temporisé).

Les relais bistables utilisés dans An Dro sont des relais bistables HFD2. Les relais temporisés monostables sont des montages commercialisés sur des PCB.

Les relais RU et RT occupent ensemble  12 emplacements; en effet il y a 11 voies, donc 11  relais RU sur 6 PCB et 11 relais RT, ce qui fait également 6 PCB. La place laissée vacante sur l’un des PCB-RU est occupée par le passage à niveau. Il reste encore un emplacement pour un relais temporisé et 8 emplacements disponibles pour des relais supplémentaires ou d’autres utilisations.

Les relais RU et RT sont tous interchangeables et de nombreux courts-circuits, ces relais restent relativement fiables ; seule la temporisation semble poser problème ; le potentiomètre n’est pas facile à régler. En fait il n’est pas facile de savoir combien de tours il faut faire pour réduire la temporisation. On reste donc généralement autour de 9 secondes, la durée maximum des RT achetés.

Ci-dessous l’ensemble piano+extension. 

il reste à discipliner les conducteurs. Ce sera fait après le raccordement au bandeau des commandes

Le bandeau des commandes _  la nouvelle version 2021

Le tableau central, qui était limité aux voies de 3 des 5 gares n’est pas très exploitable. Il a été envisagé de le modifier. En fait il s’agit de reproduire en taille réduite le réseau sous la forme de deux tableaux ; le premier représente le réseau au niveau du plateau (le niveau bas) et le second, ce qui est en hauteur (le niveau haut).

Le schéma retenu

A l’extrême gauche on commence par les boîtiers de la table tournante et du pont transbordeur.

Les interrupteurs MOM des inverseurs et ceux des commandes MAC iront derrière les boîtiers car ces interrupteurs sont utilisés uniquement au démarrage d’un itinéraire. 

Les 5 régulateurs viennent ensuite ave les voltmètres et les ampèremètres (si possible). Les 10 pupitres ont leur place à l’extrême droite. 

Les panneaux Haut et Bas

Au centre il y a les deux panneaux, dont la largeur a été augmentée pour permettre de faire figurer toutes les voies. Ils bénéficient aussi d’un espace ayant une longueur de 840mm contre 690mm actuellement. La longueur utile est cependant plus petite car il faut bien de la place pour les tasseaux, qui les supportent. En fait la dimension de chacun des deux panneaux équivaut à 20% de la surface utile du plateau.

Les interrupteurs sont décalés pour pouvoir loger 10 rangées et conserver une distance minimale entre deux interrupteurs. Cela a pour conséquence une déformation du réseau mais il n’y a pas d’autre solution.

Le niveau Haut est essentiellement consacré à la Gare de RENNES et à la boucle 4 (ACHERES). Il y a en plus la traversée T289 .Les flèches symbolisent les changements de niveau. 

Au niveau bas il y a le reste avec les gares de LIVILLIERS, HOUILLES et TRAPPES.

Contrairement au projet initial, qui rappelait les couleurs des circuits, les circuits sont tous représentés par des rubans noirs de 5mm de largeur. On reste à l’échelle 1/5 et les voies restent placées de manière à garantir un environnement constant pour les interrupteurs. Certaines voies ont été déplacées Ce n’est toujours pas une représentation exacte du réseau mais il est difficile de faire mieux.

 Ci-dessous la maquette. Il y a plus d’interrupteurs, que sur le premier projet, et on ne sait toujours pas, où placer les interrupteurs de tous les protocoles, ni ceux des itinéraires complexes. Il faudra regarder, ce qui peut être récupéré sur les bords.

A droite c’est la partie la plus simple avec 10 pupitres au lieu de 11. Il faut encore mettre à jour les étiquettes.

Maîtriser les conducteurs

Après avoir détaillé le projet, il faut maintenant d’occuper des conducteurs, dont le nombre n’a pas changé. 

Comment va-t-on aller jusqu’au piano? Cela représente un travail considérable car il faut en même temps revoir les autres raccordements au piano. Effectivement tout n’a pas pu être terminé pendant l’été 2021. Ce sera le travail de 2023.

L’erreur grossière, qu’il fallait éviter

Il ne faut pas faire confiance à l’aspect des choses et tout vérifier. Dans les régulateurs 67011 achetés au début, lourds et relativement encombrants il y avait une sortie « Traction » à tension variable (un couple de bornes avec des capuchons brun/rouge) et une sortie « accessoires » à tension fixe (un couple de bornes avec des capuchons  gris/jaune). Dans les boites de départ achetées par le suite il y avait des régulateurs plus petits, plus légers avec les mêmes bornes (référence 67020). 

Le mauvais réflexe a été de considérer, que l’ont avait la même configuration. Effectivement les bornes brun et rouge délivrent le courant de traction, qui est en courant continu. La tension  fournie est un peu plus (10 à 12 volts au lieu de 14) faible mais cela correspond mieux à ce, qui est acceptable pour le format Z.

Dès le départ il a été admis, sans vérification, que les bornes grises et jaunes des régulateurs 67020 étaient en courant alternatif, comme celles des régulateurs 67011. Eh bien non, elles sont en courant continu. Pour les aiguillages cela ne posait pas de difficulté, puisque la durée du signal envoyé par les pupitres était très courte. Par contre pour le pont transbordeur ou la table tournante c’est différent. C’est aussi différent pour les relais à impulsion (appelés aussi relais statiques), qui doivent être alimentés en permanence en courant alternatif (indispensables pour commander automatiquement les aiguillages enroulés et les traversées.

Des essais ont été faits avec un régulateur Trix66508. Cela fonctionne correctement sur un banc d’essais, moins bien sur Hanter Dro.. Ce sera l’objectif principal pour 2023.

Moralité : il faut tout contrôler, même (et surtout), ce qui parait évident.