version 5.3_page 63-1_décembre 2022

On a désormais un circuit (complexe), du courant et le matériel roulant qui va circuler sur le réseau. Si on veut profiter de la complexité du réseau pour faire varier les itinéraires, il faut maintenant gérer le flux d’information.

Il se compose de plusieurs éléments : il y a déjà, au départ, des interrupteurs et des conducteurs entre les régulateurs et les rails. Cela permet un fonctionnement « statique » ; tout est manuel.

Pour passer à un fonctionnement « dynamique » il faut mobiliser des télécommandes, qui vont permettre de changer de voie ou de changer de sens de circulation. La gestion du flux d’information, qui permet de faire fonctionner le réseau se décompose en deux parties : le Hardware et le Software. Dans cette page il n’y a que les grandes lignes ; le détail se trouve sur le site redele.jimdofree.com. si cela a été réalisable, sinon c’est sur un DDE, qu’il faut chercher car beaucoup de choses ont évolué depuis la création du réseau il y a bientôt 12 ans.

Le flux d’information

Il y a dans tout circuit deux ensembles distincts : le circuit proprement dit, qui est fixé sur un support, et les commandes, le plus souvent également fixées sur un support, qui peut être le même ou une partie. Entre les deux il y a une forêt de conducteurs pour transmettre les informations qui sont de deux types : les informations montantes (essentiellement les signaux émis par les rails de télécommandes et les informations descendantes (changements concernant la traction, changement de direction des aiguillages…). L’augmentation de la longueur des circuits, du nombre d’aiguillages et de rails de télécommande à nécessité la mise en place d’outils, qui ont évolué dans le temps à l’exception d’un seul : l’emplacement des équipements sur la table-support même s’il y a eu quelques modifications mineures.

La table est donc le point fixe, d’où partent ou arrivent une grande partie des conducteurs mais pas la totalité. En effet il y a des circuits spéciaux entre les régulateurs et les relais (inverseurs, relais temporisés…)

Pour des raisons de commodité les commandes sont sur le bandeau des commandes, qui court sur le devant de la table. Comme il y a des commandes à actions multiples il est apparu nécessaire d’installer un « relais », ce qui permet aussi de réaliser des modifications, c’est le piano. De là les conducteurs rejoignent les équipements ; un réseau de goulottes essaient de les canaliser, c’est le projet Manhattan.

Le projet Manhattan

Sous ce nom se cache donc un quadrillage de goulottes électriques placé au plus près des équipements. La plupart de ces goulottes ont une largeur de 30mm ; elles masquent donc une part non négligeable de la table qui supporte les rails. Elles ne peuvent pas non plus atteindre tous les équipement ; il y a donc des conducteurs apparents sur une certaine longueur.

Par ailleurs la question se pose de spécialiser les goulottes par type d’équipement raccordé ou de se contenter de canaliser les conducteurs d’une même zone. En fait tout est affaire de compromis.

Ci-dessous la dernière version pour An Dro et pour Hanter Dro.

Le piano et son extension

Ici aussi il y a eu des choix à faire.

Dans An Dro la décision a été prise au départ d’affecter 5 PCB par circuit, 25 en tout. Chaque groupe de 5 PCB récupère les conducteurs « traction », « aiguillages », « télécommandes », « Leds »…

Cela conduisait à surcharger des groupes avec des groupes à peu près vides comme celui du pont transbordeur d’An Dro.

On pouvait très bien regrouper tous les conducteurs concernant la traction, les aiguillages …. La ventilation par circuit se fait lors à l’intérieur de chaque groupe. Cette seconde solution a l’avantage d’affecter plus de PCB aux conducteurs les plus nombreux. Par contre la structure du bandeau ne change pas.

L’extension du piano est le nom donné aux PCB, qui regroupent les relais des arrêts temporisés et les inverseurs. On retrouve le même dilemme : rangement par circuit ou par type (inverseurs, relais universels et relais temporisés).

Le bandeau des commandes

C’est la partie visible de l’iceberg.

Dans les deux cas il y a un panneau central sur lequel est représenté un schéma du réseau An Dro ou du circuit Hanter Dro. Sur ce schéma on retrouve les interrupteurs qui vont permettre de gérer le déplacement des trains.

S’il n’y a pas assez de place sur le panneau central il est toujours possible de caser des interrupteurs sur les côtés.

Pour le réseau An Dro c’est assez simple :

_à l’extrême gauche on va trouver les régulateurs.

_à l’extrême droite les pupitres

Le schéma de principe pour le réseau An Dro montre la logique qui a finalement été retenue. Les circuits de commande sont regroupés par fonction avec des couleurs différentes :

_en jaune : les boîtiers de la table tournante et du pont transbordeur

_en vert : la traction 

_en rouge : les arrêts temporisés ou non

_ en gris les télécommandes (le flux montant)

_ en bleu : les aiguillages

Bien évidemment ce schéma correspond seulement aux goulottes transversales (les « rues »). Il manque les goulottes longitudinales (les »avenues ») qui vont aller vers les équipements fixés sur la table. Il y aura des attributions « mixtes » pour équilibrer le nombre de conducteurs par goulotte.

Le schéma se retrouve dans la page 63-2 mais les références sont celles des pages du site redele.jimdofree.com, qui donne plus de détails sur la gestion du flux d’information.

Dans le cas du circuit Hanter Dro il y a l’obligation de mettre dans le bandeau les relais temporisés qui sont trop hauts pour se loger sous la table. Ils sont à droite. Faut-il regrouper les régulateurs et les pupitres ? Les garder séparés ?

L’évolution du Hardware est donc finalement une succession de compromis. On arrive aussi à la limite du raisonnable. Il faudra probablement réduire le nombre d’équipements.

Pour mémoire les photos ont été prises à des périodes différentes; il y a donc des écarts avec la situation actuelle.