Les habitants au cours du 19ème siècle
Selon le cadastre napoléonien, il n’y avait qu’une seule ferme en 1831, avec un four et plusieurs crèches, donnant sur un vaste pré. Il y a effectivement une fontaine à proximité, qui peut justifier son nom (tache bleue en bas à gauche de l’extrait du cadastre).
D’après le dénombrement des populations il y a trois familles en 1841 : Pierre Mérour, époux de Marie Françoise Le Garrec, Jeanne Ely, veuve Le Garrec, et Joseph Le Garrec, en tout 13 personnes, toutes de la famille Le Garrec. En 1856 il y a toujours 3 foyers et 11 individus; deux des habitantes sont qualifiées de mendiantes. En 1866 il n’y a plus que 7 personnes entre deux foyers.
En 1876 il y a à nouveaux trois foyers et 18 habitants : Le Guen, Kergroac’h et Kerdreux. D’une manière générale ce sont des gens plus âgés.
En 1881 il ne reste plus qu’un foyer, mais Marie Françoise Garrec, née vers 1803 et fille de Marie Claude Téphany, est toujours là, alors qu’elle n’habitait plus le village en 1876. Elle y décédera le 21 novembre 1884. Le village sera alors abandonné.
La présence du village sur la carte de 1908 est probablement le résultat d’une recopie d’un plan plus ancien.
Au début du 18ème siècle.
Si on reste sur la base de 2 ou 3 logements dans le village, il est difficile de retrouver tous ses habitants dans les BMS, d’autant plus, que l’encre de nombreuses pages est décolorée
On va trouver des Théphany et des Derrien, mais que l’on retrouve également à Penfrat et à Lannilien, où il y a aussi vers le début du 18ème des Herjean et des Postic.