Version 5.4_Page 40-02_ décembre 2023

 Evolution du projet

Le site Tybian.jimdo.com a été créé il y a 10 ans pour exploiter les documents conservés à Roscanvel (environ 300 dans une armoire de la Maison Rose) et à Brest.

Des informations complémentaires ont été trouvées dans les archives départementales du Finistère, qui ont été mises en ligne. Il a été également fait appel au site Généanet pour faciliter le compréhension des documents.

Compte tenu du nombre de pages mises en ligne, le site Tybian a été éclaté progressivement sur 4 sites différents. En 2020 la relève est prise par le site tybian.fr, qui se décompose en 5 volumes, qui reprennent le découpage sur les 4 sites en éclatant en deux le premier volume et en réduisant de moitié le dernier..

Le volume 1 traite d’abord de généralités puis le volume 2 aborde les ascendants, qui sont mentionnés dans les documents, dont nous disposons. 

Le volume 3 traite de leur environnement et des évènements survenus entre 1600 et le début du 21ème siècles

 Il y a dans la caisse de la Maison Rose quelques documents datant du 18ème siècle et même du 17ème, dont la compréhension est parfois difficile. Pour essayer de les exploiter il a fallu aller chercher des informations plus loin dans le temps, plus particulièrement sur le site Généanet. Cela a permis d’obtenir des informations supplémentaires sur les ascendants au-delà de la 7ème génération.

Les pages issues de la collecte de ces informations sont regroupées désormais sous la bannière « Termaji » dans le volume 4. Ce volume contient également quelques pages srur les ascendants d’Anne Marie.

Rappel sur les grilles 48

 Les grilles 48, qui sont abordées dans les pages du volume 2,  ont été construites, à raison d’une pour chacun de mes arrière-grands parents.

Elles ont comme base  la numérotation SOSA et elles vont de la 4ème à la 8ème génération. Pour faciliter leur identification elles sont appelées « grilles 48 » pour les différencier des autres grilles, qui vont être élaborées pour traiter des générations suivantes.

Ces grilles 48 sont déduites des documents conservés par la famille ou des informations mises à disposition par les archives départementales et accessibles en ligne, complétées, le cas échéant, par des éléments recueillis sur le site Généanet ou des sites similaires.

Elles couvrent en gros le 18ème et le 19ème siècle. Pour le 20ème siècle il n’y a que des données partielles, car certaines informations ne sont pas encore en ligne (même si le fameux délai de 75 ou 100 ans a partiellement volé en éclats). Les mises en ligne récentes n’ont pas toutes été exploitées.

Il y a une difficulté supplémentaire : la mise d’informations sur internet dépend beaucoup de l’intérêt manifesté et tour le monde n’a pas le même objectif.

Enfin le site Geneanet évolue et certaines informations anciennes ne sont plus disponibles.

Le numéro 1

Certains généalogistes ont pris comme base leurs petits enfants, mais cela ne marche que si les enfants sont uniquement des garçons ou des filles. Dans le cas contraire il faut deux grilles. C’est pourquoi je préfère rester sur le schéma actuel, où je prends le numéro « 1 ».

Les grilles 711 (et les autres)

 Des grilles allant de la  7ème à la 11ème génération ont été élaborées en restant sur le même principe; elles sont limitées à 5 générations, toujours pour des problèmes de lecture, avec un recouvrement de 2 générations pour permettre un suivi plus aisé. Il est rapidement apparu, que les informations disponibles variaient beaucoup d’une branche à l’autre. Les grilles « 711 » n’ont été remplies, que si on avait suffisamment d’informations sur la 9èmeet la 10ème génération. Dans le cas contraire les éléments récoltés figurent sur les grilles « 48 » initiales.

Si on obtient, dans de nombreux cas,  des informations sur la 11ème génération, c’est déjà plus limité pour la 12ème et il n’y a que quelques rares cas concernant les générations suivantes, avec une exception de taille : la branche Potin, qui remonterait jusqu’à la 17ème

D’ailleurs dans la plupart des filières publiées sur le net on ne remonte pas au-delà du 17ème siècle, ce qui correspond en gros à la 12ème génération, mais aussi à l’année de notre premier document : 1600. Les documents du 17ème et avant sont rarement accessibles en ligne et, quand ils le sont, ce sont des documents très pauvres et difficiles à exploiter.

Dans les rares cas, où on dispose d’informations importantes sur les générations plus anciennes, celles-ci sont regroupées sur des grilles supplémentaires, à condition de pouvoir remplir à nouveau les deux dernières colonnes.

Il y a bien évidemment des exceptions.

Ceci dit il n’y a pratiquement que 1000 ascendants identifiés, ce qui corespond  à la 10ème génération si on remplissait toutes les cases, tout en se souvenant que certaines lignées ne remontent pas aussi loin et que d’autres au contraire, vont jusqu’à la 17ème ( 131071 ascendants identifiés si toutes les cases sont remplies). 

Quand on voit le peu d’informations disponibles  il parait curieux que certains aient pu identifier 75000 ascendants. 

Les actes d’état civil et les BMS

 La première source d’information, après les dénombrements des populations (l’ancienne appellation des recensements), qui ne remontent pas avant 1836, ce sont les actes d’état civil. Malheureusement il en manque car les conditions de conservations n’étaient pas toujours optimales et il y a eu de nombreux vols (à Roscanvel notamment). On remonte rarement au-delà du 17ème siècle, sachant que l’établissement des registres n’est obligatoire que depuis le début du 16ème. Avant la révolution on enregistre les baptêmes, mariages et sépultures, d’où le terme abrégé de « BMS » ; ensuite ce seront les naissances, mariages et décès, qui seront enregistrés (état civil).

Certains registres ne sont pas disponibles en ligne (en cours de nettoyage ou de transcription).

Certains registres ne sont pas exploitables : encre effacée, écriture peu lisible.

S’ils  sont lisibles, les informations contenues dans les actes ne sont pas toujours de la même qualité : prénoms, noms, âges… avec de nombreux risques de confusion entre deux individus. Plus on remonte dans le temps et plus les informations contenues dans les actes deviennent difficilement utilisables.

 L’ordre des prénoms varie, avec  parfois des prénoms supplémentaires. Il y a aussi, de temps en temps des prénoms différents entre celui donné lors du baptême et celui qui figure sur l’acte de décès.

L’orthographe des noms de famille, comme on l’a déjà vu, varie souvent : AUTRET=LE TREUT= LE TUTOR… HARVEL et HARUEL, MARTIN et MARZIN,  COZIAN et COZIEN, CADIOU et CARIOU dans le Pays Bigouden..

Il y a aussi TOURNELLEC devenu TOULLEC et même TORILLEC. On verra également par la suite que le patronyme TRAONVAL a été transformé en DROAL. Un élément important à signaler : les deux « f » de la nasalisation, qui disparaissent parfois : GORCUFF et GORCU, LE DUFF et LE DU. Sous réserve de vérification, cela peut correspondre aussi à des différences de parler entre le Léon et la Cornouaille.

Un cas particulier à signaler : REFLOCH, qui pourrait être une mauvaise transcription de AR FLOC’H.

Sauf si la date de naissance est précisée,  il n’est pas possible de se fier à l’âge qui figure sur un acte;  même au 19ème siècle on peut encore trouver des âges, qui sont très éloignés de la réalité, comme on l’a vu pour François Laé.

Enfin la forte mortalité infantile conduit certains parents à donner le même prénom à plusieurs enfants, ce qui conduit à des erreurs dans les dates de naissance et complique encore les essais de filiation.

 Au 16ème et au début du 17ème, faute d’informations précises sur les BMS, les généalogistes ont exploité divers documents, qui ont été rédigés après des décès (aveux, partages…). Ils donnent des filiations avec des âges plus ou moins précis, avec le risque d’avoir affaire à des homonymes. Il peut donc y avoir des erreurs dans les grilles les plus anciennes. 

 Les bases de données sur internet

 Il y a plusieurs bases de données disponibles, mais la plus abordable reste GENEANET.

La lecture des informations disponibles sur internet est parfois aussi difficile, que celle des BMS, ce qui est normal, puisque c’est leur source principale.

On trouve sur internet les généalogies de familles, qui, à un moment ou un autre ont pu croiser la nôtre. Mais dans leur recherche beaucoup de généalogistes se sont intéressés d’abord à leur ascendants et on parfois négligé de regarder les autres lignées. On ne peut pas le leur reprocher, mais c’est parfois frustrant. Enfin il y a aussi beaucoup de familles, qui portent les mêmes noms, mais avec lesquelles nous n’avons pas de rapport, du moins dans les limites de la période étudiée. Le cas le plus criant : JEANNE CARN, qui est très répandu à Roscanvel (en fait pas tant que celà).

Le schéma de présentation retenu : le regroupement par pages

 Les informations sont regroupées par chapitre, un par arrière-grand parent. Chaque chapitre contient une ou plusieurs pages selon la richesse des informations collectées, chaque page commençant par leur « grille 48 », pour fixer les idées, suivie de « grilles 711 », qui en découlent. 

Les pages sont toutes numérotées de la même manière: 0x pour les généralités, puis de 1x à 8x. En général on se limite à 01, puis 11 à 81, mais avec les regroupements il y aura beaucoup de trous. Toutefois le numéro retenu est celui de l’ascendant dans la structure de la grille, pas le numéro SOSA.

4

5

6

7

8

ARRIERE

GRAND PARENT

PERE

PERE

11

PERE

 
 

21

MERE

 
 

MERE

31

PERE

 
 

41

MERE

 
 

MERE

PERE

51

PERE

 
 

61

MERE

 
 

MERE

71

PERE

 
 

81

MERE

 
 

 

En théorie il peut y avoir 8 « grilles 711 » par arrière-grand parent, mais dans la réalité leur nombre sera nettement plus bas, surtout pour les branches concernant les familles habitant la presqu’île  de Crozon et surtout Roscanvel. 

A l’inverse dans quelques cas il y faudra construire des « grilles 1014 » ou même des grilles intermédiaires, si l’abondance d’information l’exige.

Dans les « grilles 711 » l’article « le » est souvent omis pour les noms de deux syllabes et plus, mais ce n’est pas la règle. En effet si on trouve presque toujours Le Lann ou Le Bras, on a parfois Corre au lieu de Le Corre. Parfois même l’article est rajouté par le rédacteur de l’acte. C’est donc en fonction de l’usage, que l’article sera mis ou non.

Chaque fois que c’est pertinent ces « grilles 711 » seront complétées par des cartes marquant les déplacements des individus et la mise côte à côte de ces cartes va permettre de découvrir l’origine géographique des différentes branches. Des surprises ne sont pas exclues.

Les limites de l’aventure

 La qualité des informations publiées sur GENEANET (ou les autres sites spécialisés) est globalement bonne, mais on retrouve très souvent les mêmes informations. Il y a peu d’anomalies, même si la tendance à vouloir recalculer l’année de naissance est parfois génératrice de confusion. Dans de nombreux cas l’année de naissance est recalculée à partir de l’âge figurant sur les actes, or on sait que cet âge est peu fiable.

Il y a aussi le problème des enfants portants le même prénom.

Le cas des remariages est parfois mal pris en compte.

Le phénomène d’implexe est, d’une manière générale, absent des généalogies publiées sur le net; or il existe, même si la situation des familles de Kerloc’h parait une anomalie.

Les généalogistes mettent en ligne des généalogies comportant parfois un nombre impressionnant de « branches », sans les relier entre elles, ce qui est regrettable.

Dans la liste des descendants il manque parfois celui, qui nous intéresse. Par exemple dans la plupart des généalogies de Marie Louise Capitaine n’apparaissent, que les 4 filles ; les 5 garçons sont inexistants.

C’est alors par recoupement, que l’on essaie de raccrocher les générations, mais dans de nombreux cas il y a des impasses : ou bien les documents ne sont pas exploitables, ou alors ils ont disparu. L’abondance d’homonymes perturbe également le suivi des filiations, surtout, quand aucune date n’accompagne les noms des individus.

D’ailleurs, même quand on dispose de beaucoup d’éléments, tout n’est pas gagné, car il surgit parfois deux couples portant les mêmes noms et prénoms, nés et mariés la même année. Seules l’indication précise des dates des naissances et des mariages permet de les distinguer. Pour plus de sûreté il faudrait même s’intéresser aux témoins, parrains et marraines, mais pour cela il faut avoir entre les mains les copies des actes d’état civil.

Un cas encore plus perturbant : deux ascendances différentes trouvées pour un même couple dans la branche Le Lann. On a également une situation confuse chez les Péran.

Il faut donc revenir sans cesse sur les informations trouvées et rester très modeste.