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Il n’est pas possible de passer en revue les autres communes et villages. Par contre il peut être intéressant de voir, comment certains s’en sont sortis. Les exemples sont pris en utilisant le cadastre napoléonien avec quelques exceptions à la fin.

La commune d’argol présente l’avantage de n’être pas très loin. D’autre part nous avons beaucoup d’ascendants venus d’Argol. Lors de la réalisation du cadastre napoléonien le bourg d’Argol ne comporte, que quelques maisons situées en face de l’église. Bien évidemment elle est sur l’autre feuille.

Il y a de grandes parcelles et des débuts de démembrement sur la gauche de l’extrait.

Sur un autre extrait on a aussi un début de morcellement, parfois au milieu d’une parcelle. D’une manière générale les parcelles sont moins régulières, que celles de Trégoudan.

Le Pays Bigouden

A Plovan comme à Argol l’église est isolée. Les parcelles sont rectangulaires pour la plupart et souvent démembrées.

Par contre près du village de Lesvez, qui semble se réduite à une grande ferme autour d’un cour. Il y a des sillons récemment identifiés, comme, si cela résultat d’un début de mise en valeur de terres jusqu’ici négligées, en fait une grande pâture. En fait tout appartient à M. Kergos, qui a affermé la plupart des terres à Daniel Thomas,qui exploite aussi des terres appartenant à M. Ferec. Daniel Thomas habite la maison, qui est sur la parcelle 847 ; elle appartient aussi à M. Ferec. Les lanières par contre sont exploités par d’autres fermiers : Lautridou, Allanou, Le Goff… C’est la même chose à Guélen. On a donc une situation totalement différente de celle de Roscanvel.

A Tréguennec, au niveau du vieux bourg il y a coexistence de parcelles très petites et de grandes surfaces

Le Léon

ici c’est encore différent, même, si l’église de Lanarvily est isolée comme à Argol ou Plovan. Il n’y a pas de démembrement. Les fermes sont souvent sous la forme de « Porzh » avec parfois une seconde habitation.

C’est la même chose à Saint Frégant.

Sous réserve de vérification plus large, la notion de partage des parcelles en lanières est plutôt un réflexe des gens du sud. Dans le Léon on évite de démembrer des parcelles. Cela a-t-il des conséquences au niveau de l’exploitation des terres ? Ce n’est pas impossible.

Par contre le village accolé à l’église comme à Roscanvel ou même Camaret, ce n’est pas la norme. Les habitants sont au plus près de leurs terres. Cela tient peut-être aussi au fait, qu’à Camaret ou à Roscanvel on a affaire à des pêcheurs, qui logent au plus près du port. Il faut cependant rappeler qu’à Camaret l’église est sur le Ros, à l’écart du port (le notic).

Dans tous les cas le regroupement des habitations autour de l’église est récent. Cela tient peut-être aussi à la construction des écoles publiques à la fin du 19ème siècle.

Il reste un point important : la qualité de domanier est, apparemment, très présente dans les listes du pays Bigouden, plutôt rares dans le Léon où, cependant, la plupart des propriétaires sont extérieurs à la commune. C’est peut être le même concept d’affermage mais exprimé différemment. C’est probablement aussi une interpétration différente des situations locale par les différents rédacteurs qui ont eu à collecter les informations et à les transcrire.

Kerellot

J’allais oublier Kerellot, au delà des portes. 

On distingue un groupe de parcelles sur la droite

Il y a 8 parcelles en 1830, un peu moins en 1919. On y reviendra peut-être dans une autre page.

Il y en a encore quelques unes sur le document mis en ligne par Brest Métropole.

Nous sommes les heureux propriétaires de la parcelle 250 en bas à droite; elle a visiblement les pieds dans l’eau.

Pour terminer regardons ce qui s’est passé à la Pointe des Espagnols

La zone occupée par l’armée s’est agrandie après 1831 avec la cosntruction de nombresues batteries. Il y a eu des regroupements mais il est surprenant de retrouver autant de petites parcelles vers Penaros ou côté rade de Brest. Il y a aussi le cas de la parcelle D302, dont nous sommes propriétaires. Il faudra essayer de la retrouver; en principe elle se situe entre Kerlaer et Kermorvan, près de l’une des sources du ragadal (len ar quimpériou).