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Ce volume contient 7 chapitres numérotés de 03 à 09; chacun d’entre eux  est consacré à une branche de la famille Le Bihan en commençant par la famille Laé, celle qui a contribué le plus au rassemblement des documents avec de l’ordre de 300 même si on peut en regrouper certains.

Il y a ensuite les Le Lann, dont les documents ne sont parvenus que récemment. Ils sont aussi plus récents et moins nombreux. A la famille Le Lann il faut associer la famille Maudire au travers de Tante Adèle.

Il n’y a pratiquement rien concernant les Potin mais il est probable que les rares documents disponibles n’aient pas suporté le stockage dans le chantier, bâtiment particulièrement humide.

Les documents sur la famille Le Bihan ne sont pas très anciens et certains d’entre eux ont également disparu pendant leur stockage dans le chantier. Seuls quelques carnets ont survécu, quelques photos et des courriers conservés dans un cageot et retrouvés il y a peu dans notre abri de jardin. 

Il n’y a pas grand chose sur la famille Saclé ni sur la famille Garnier; il a fallu se contenter des documents d’état civil et des recensements. Les deux chapitres ont eté réunis en un seul, le 7.

En dernier il y a les cousins  »  à la mode de Bretagne « , tous ces gens que nous avons vu passer à la maison, auxquels nous allions rendre visite le jeudi ou dont il a été question  sans savoir toujours quels étaient les réels liens, qui nous rappochaient.

An Hini Gozh

Malgré celà on va trouver dans ces généalogies des personnes remarquables. Il y a entre autres

_Marie Anne Kerauden riche héritière, qui s’est battue pour épouser François Laé, valet de ferme sans le sou,

_Véronique Laé qui a continué à exploiter la ferme de Trégoudan après le décès de son époux, Auguste Laé, et a même réussi à l’agrandir, notamment avec les achats de 1888 et 1889,

_Marie Jeanne Louis Capitaine, qui a élevé jusqu’à l’âge adulte 9 enfants dans une ferme trop petite pour subvenir aux besoins de la famille

_Thérèse Laé qui a refusé le prétendant imposé par la famille (afin de permettre le regroupement des terres de Kerloc’h dispersées par des héritages successifs) pour épouser l’instituteur, Pierre Le Lann

et toutes les autres

Il faut se souvenir que jusqu’en 1910 (environ) les femmes étaient connues sous leur nom de jeune fille

Essai de tri par décennie

Le plus ancien des documents conservés date de l’année 1600.

Parmi les 341 documents inventoriés (il en manque) 15% ne sont pas datés. Il y en a une poignée au 17ème siècle et un peu moins au 18ème. 

Il y a eu beaucoup de documents entre 1830 et 1940. Dans ces documents il y a de tout  : des achats (les ventes ne figurent pas dans les documents), des échanges, des baux, des litiges, des impôts à payer, des frais de notaire, de médecin…. Il y a aussi des documents confiés par les vendeurs comme celui daté de l’année 1600. Il est difficile de dresser un graphique par type de document, d’autant moins qu’il doit en manquer beaucoup. Il suffit de considérer le schéma comme un témoin de l’activité. Le pic coresspond à la période 1861-1881, période de fort développement agricole et industriel.

A noter que le document de 1600 concerne un échange entre deux cultivateurs, 5 ans seulement après la prise du fort des espagnols. Les affaires ont vite repris.