Version 5.4_page 45-00_janvier 2024
La branche La Lann est l’occasion de revenir sur une particularité de notre recherche des ascendants. En fait tout est basé sur une généalogie ascendante, qui ne prend pas suffisamment en compte les nombreuses autres branches, sauf dans le cas d’implexe évident comme chez les gens de Kerloc’h, les familles Quélen ou Mercier.
Par ailleurs il y a peu d’élements sur les acendants au delà de 1700 dans les BMS de Roscanvel ou de Crozon.
Les Le Lann viennent de la partie sud du Cap Caval, Plonivel, un village, qui fut démantelé. Ensuite on se trouve à Roscanvel avant de revenir vers le Cap Caval avec les Allanou et les Le Lay, mais on est dans la partie nord cette fois ci : Plovan et Tréguennec notamment.
Pour les ascendants de Roscanvel il n’y a pas de pages spécifiques, du moins pour le moment. Des développements récents vont cependant nous contraindre à revoir cette position. Cela vient de la branche Allegot avec un raccordement aux branches Penfrat et Le Géval puis à l’article publié par Keith Elliot Hunter.
Les ascendants de Marie Marguerite Allegot
Côté Allegot cela n’a pas changé avec seulement son père : Marc et son grand père Jacques. Par contre on en sait un peu plus sur les Ollivier même si un éventuel rattachement aux autres branches Ollivier n’a pas été trouvé. On est en dehors de la zone documentée. Il y a aussi les Marzin (ou Martin selon les rédacteurs des BMS) et surtout les Le Corre, qui se rattachent assez facilement aux Le Géval et notamment à Jeanne Le Géval, l’épouse de Jean Marie Penfrat. Il y a une génération d’écart, qui s’explique par des intervalles différents dans les naissances. Dans les branches Penfrat c’est l’inverse. Les Le Bras sont originaires du Trégor et il n’y a rien de concrêt sur les deux branches Thépault.
12 | 3120_Jean Le Géval D17/7/1705 | ||||||||
11 | 1556_Jacques Ollivier & 1557 Clémence Le Guegueniat | 1558_Jean Martin D1694 (Marzin) | 1562_Jean Le Géval ~1655/1705 & 1563Marie Le Corre ~1654/1719 | 1600_Jean Penfrat & Claude Quellez | 1616_Jean Le Géval ~16~33/D7/6/1703 & ? | 1618_François Le Corre D176 | 1628_Charles Salaün & Marie Thépault | ||
10 | 778_Bernard Ollivier ~1661/1721 | 779_Anne Marzin ~1671/1734 | 780_Robert Le Corre ~1678/1718& Gilette Le Géval D1747 | 784_Jean Penfrat & Claude Quellez | 800_Henry Penfrat 1665 &Marie Le Treut ~1672 | 808_Jean Le Géval 1655/17/07/1705 &Marie Le Corre 1654/1719 | 812_Christophe Le Bras (Trégor) ~1662/1722&Marie Le Treut ~1664/1721 | 814_Bernard Salaun 1670/1713 & Anne Palud 1674/1711 | |
9 | 388_Jacques Allegot ~1669/1744 | 389_Marie Ollivier 1704/1741 | 390_Bernard Le Corre 1706/1776 & Marie Tassin 1721/1781 | 392_Henry Penfrat 1665 & Marie Le Treut ~1672 | 396_Claude Thépault ~1686 & Petronille Penfrat1667/1748 | 400_Bernard Penfrat 1714/1779 & Marie Goascoz 1709/1741 | 404_Alain Le Géval ~1687& Jeanne Harvel D~1765 | 406_Hervé Le Bras | 407_Marie Salaün ~1703/1771 |
8 | 194_Marc Allegot 1739/1801 | 195_Marie Le Corre 1747/1790 | 196_Jean Penfrat 1705/1770 | 198_Joseph Thépault 1716/1776 &Isabelle Le Borgne 1728/1802 | 200_Bernard Penfrat 1737/1769 & Louise Le Breton 1725/1792 | 202_Yves Le Géval 1720/1770 | 203_Marie Le Bras 1724/1788 | ||
7 | 96_Yves Le Lann père 1776/1842 (Pays Bigouden) | 97_Marie Marguerite Allegot 1774/1848 | 98_Joseph Penfrat 1742/1818 M1782 | 99_Marie Thépault 1758 | 100_Jean Marie Penfrat 1761/1839 | 101_Jeanne Le Géval 1764/1817 | 102_René Allanou 1760/1820 (Pays Bigouden) | 103_Marie Le Lay 1776/1804 (Pays Bigouden) | |
6 | 48_Yves Le Lann fils 1796/1876 | 49_Marie Dominique Penfrat 1796/1857 | 50_Yves Marie Penfrat 1786/1868 | 51_Marie Allanou 1795/1862 | |||||
5 | 24_Jean Louis Marie Le Lann 1823/1866 | 25_Louise Virginie Penfrat |
Un long document été mis récemment sur le net par Keith Elliot Hunter :
LES ELLIOT, UN CLAN ÉCOSSAIS D’ORIGINE BRETONNE
Quelques notes sur l’histoire d’un clan écossais d’origine bretonne ; la confiscation en 1306 de ses terres dans le Perthshire et sa réinstallation à la frontière sud du pays par le roi des Écossais, Robert de Brus.
Keith Elliot Hunter
Il concerne la famille Elliot, qui serait venue s’installer en Ecosse lors de la conquête de l’Angleterre par Guillaume le Conquérant
« À une date inconnue, mais presque certainement à la fin du XIIe siècle, le roi écossais aliéna une partie de son domaine royal d’Alyth dans le Perthshire, tout en conservant sa forêt adjacent d’Alyth, et l’accorda à Elias d’Aliot, descendant d’un mercenaire breton qui avait presque certainement participé à la conquête de l’Angleterre en 1066 par Guillaume le bâtard, le duc de la Normandie. »
Dans ce très long et très détaillé document il y a un tableau avec les variantes recensées dans le Finistère sur une période relativement courte: cent ans.
On retrouve le patronyme Hallegoët, qessentiellement porté dans le Léon et le Trégor ; il y a aussi le patronyme Allegot. La base est le mot breton Haleg = saule. Les rédacteurs des documents d’état civil prenaient souvent des libertés avec les noms de famille, même dans des périodes récentes. La répartition géographique de ces variantesvest donc à prendre avec précaution. Les différentes variantes sont d’ailleurs bien reprises dans Généanet.
Les variantes du nom breton, Halegouët (Halgoët), selon les naissances, 1891-1991.
des variantes bretonnes avant la déformation par francisation :
Hallegoët Allegoët Ellegouët
6 – Finistère 32 – Finistère 1 – Finistère
Hallegot Allegot Elegoët
90 – Finistère 90 – Finistère 143 – Finistère
Keith Elliot Hunter fait remarquer que c’est un patronyme relativement peu fréquent (s’il apparaît 2732 fois dans Généanet, dont 1850 sous la forme « Allegot » , le même individu est généralement cité à plusieurs reprises, ce qui fausse l’analyse; à Roscanvel il y en 15 individus différents alors qu’il y a 44 citations).
En fait le patronyme Allegot se retrouve essentiellement à Roscanvel et dans la région de Ploudalmézeau, probablement sa zone d’origine. En fait il est trouvé surtout sur la côte depuis Brest jusqu’à Kerlouan en passant par les Abers .
Serions-nous aussi des descendants de la famille bretonne d’Elias d’ Alliot ou plus vraisemblablement de leurs paysans? On ne peut pas exclure non plus l’emploi du même patronyme dans plusieurs régions, comme on a des Kerjean, des Kerguelen…
Pour en savoir plus il faudrait remonter avant le 11ème siècle, période pauvre en documents mais surtout une période, où les « paysans » étaient appelés essentiellement par leur prénom, rarement par le nom de leur suzerain ou de leur village/région d’origine; on peut admettre qu’il en est de même pour Allegot. Il n’en reste pas moins, qu’il y a un lien quel qu’il soit.
L’article se termine par une analyse ADN faite sur 293 individus. Elle montre la prédominance de l’origine celtique des Elliott.
Il y a 9 % d’angles (« I1 ») et curieusement 3 % de mongols (« C ») avec un pourcentage non négligeable des différents groupes du Moyen Orient, restes probablement des croisades.1